Une gravure sur fond de boîte de conserve de Gérard Gwezenneg, photographiée sous deux abats-jour arrondis d aspect mammaire sur une autre oeuvre de Gérard…..
L’univers des Guézé est léger de pétillance et lourd de culture, illuminé par l’accueil bleu de Jocelyne, belle danseuse crinière blanche lagon.
Gérard évolue depuis sa vie dans un registre, entre autres, surréaliste de restes, de secrétions (de secret et de sécrétion), de lutom (mulot), de séquelles d’objets de bois d’ Ankou…….ici, des traces circonvolutives emmêlées grouillantes, conglomérat de désir et de vie qui occupent l’espace et les spasmes d érotisme de désir de vie et ainsi de mort…..le haut est rayé de griffures parallèles d’un reste de hiéroglyphes cunéiforme ou autre. 3 C 4850 à l envers, en négatif, comme une plaque de forçat de la vie créative …
On imagine Gérard dans sa caverne grenier refuge, Lacanien métaphorique courbé devant la lumière pour griffer le métal du reste d’un repas……………….
Philosopher c’est peut-être ruminer ses pensées pour avancer, pour évoluer, pour argumenter : en ce sens Gérard est un philosophe des restes, un surréaliste des séquelles, de la vie, de la mort. Il rumine la mort en aimant la vie ou l’inverse. Ces jeux avec les mots qui donnent ses titres m’enchantent….je les aime Jocelyne et Gérard!